La formation syndicale peut aussi être le temps du souvenir et de l’histoire
La première loi qui traite des responsabilités en matière d’accidents de travail est la Loi du 9 avril 1898.
« Art. 1er : Les accidents survenus par le fait du travail, ou à l’occasion du travail, aux ouvriers et employés occupés dans l’industrie du bâtiment, les usines, manufactures, chantiers, les entreprises de transport par terre et par eau, de chargement et de déchargement, les magasins publics, mines, minières, carrières, et, en outre, dans toute exploitation ou partie d’exploitation dans laquelle sont fabriquées ou mises en œuvre des matières explosives, ou dans laquelle il est fait usage d’une machine mue par une force autre que celle de l’homme ou des animaux, donnent droit, au profit de la victime ou de ses représentants, à une indemnité à la charge du chef d’entreprise, à la condition que l’interruption de
travail ait duré plus de quatre jours.
Les ouvriers qui travaillent seuls d’ordinaire ne pourront être assujettis à la présente loi par le fait de la collaboration
accidentelle d’un ou de plusieurs de leurs camarades.»
Les échos N° 255 pages 14 et 15 formation syndicale